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Un siècle nouveau de lumières

 

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René Magritte, L'Empire des lumières, 1954

Dans le cœur de l'été, j'apprends par quelques lignes journalistiques que le normal président ne dédaigne pas les séjours à la résidence de la Lanterne.

Ce lieu était dans la Ve République dévolu au plaisir du premier ministre avant que l'incroyable bling-bling n'en fasse son pré carré. Démesure, hypertrophie du moi, mépris envers Fillon ? Au choix. Les plumitifs qui avaient réduit la politique à un règlement de compte ad hominem ne manquèrent pas de glousser. L'affaire, anecdotique en soi (il y a bien pire et plus urgent) avait nourri la caricature sarkozyenne. L'homme qui veut tout, qui ose tout, qui prend tout.

Il faut croire que le normal président qui pérora anaphoriquement sur sa différence, dans le comportement, a entériné la vanité de son prédecesseur. Ce qui s'appelle endosser l'habit... Ce n'est qu'un mensonge de plus dans le contrat électoral pour lequel des millions de naïfs ont signé et dont je paie, parmi d'autres, la note morale et politique. On aimerait de la critique face à cela, mais rien ne vient (ou si peu).

En attendant, je repense au clip de campagne du triste sire (Hollande en majesté...), quand il faisait commencer l'histoire de France à la Révolution, et me revient en tête un chant célèbre, le sourire aux lèvres :

"ah ça ira, ça ira, ça ira

Les aristocrates à la lanterne

Ah ça ira, ça ira, ça ira

Les aristocrates on les pendra"

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