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Il aimait bien cette idée de tout arrêter, de tourner la page, juste pour sentir l'effroi, ou le soulagement, qu'il y avait derrière, comme l'imaginaire d'un film ressemblant à s'y méprendre au scénario de Barbe-bleue.

Ce n'était pas à proprement parler un désir, plutôt une tentation : d'en finir. Et pour plus d'exactitude, avec tout l'élan métaphorique qui sied, de mettre les voiles. Ne pas annoncer simplement qu'il baissait le rideau, mais qu'il allait voir ailleurs, dans un univers solitaire, pour se refaire une santé, anonyme et silencieux.

L'usure : à la fois la fatigue, et le prix exorbitant que l'on paie

et lui avait envie de perdre tout crédit, de ne plus circuler entre les rangs. Il n'y avait rien d'héroïque à être traversé d'une telle fébrilité.

Il aimait bien cette mortalité soudaine de l'envie, en ces temps épuisants où il fallait être fort, lourd, énergique, affamé, etc., etc., etc.

La volatilité est une propriété qui le faisait rêver, l'une des ultimes aventures contemporaines, comme le feu de l'orage cinglant le haut du mât, sans laisser de souvenirs, juste une impression, une sensation intime, pour laquelle on chercherait en vain le moindre mot...

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