Ce qu'il reste de l'été, ou du printemps, ou de n'importe quel jour. Les choses. Les apprêtés de nos conciliabules et des bouteilles vidées. Tout est léger, ainsi vu, de loin, de haut, à mille lieues (tu exagères) de ce qu'il a fallu comme énergie pour garder l'équilibre. Quand tout est ainsi, posé, fermé et comme appesanti du jour qui s'évanouit, il demeure en toi une ineffable musique que toutes les couleurs du monde ne pourraient jamais contenir....
Photo : Philippe Nauher