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leonarda

  • Sainte Laurence

    Dans l'épisode Leonarda, sur lequel il n'est pas nécessaire d'épiloguer sur le plan strictement politique : le normal président a tout dit de son envergure ectoplasmique, une anecdote n'a pas fait la moindre vague. C'est le cri twitté d'indignation de Laurence Parisot venant au secours de la collégienne.

    Un tel humanisme est réjouissant, quand on connaît le goût ultralibéral de la reine-mère du MEDEF, toujours prompte à vanter la liberté, c'est-à-dire la déréglementation, l'adaptation des effectifs, la course au profit et au détricotage social. Elle, si près de ses sous, se fait soudain le chantre des coûts sociaux indus. Ne souffrant pas les chômeurs, elle brandit le poing pour des clandestins.

    Ne faisons pas l'affront aux gazouilleurs gaucho-estudianto-lycéens (1) de leur demander comment ils vivent un tel ralliement à leurs slogans libertaires.

    Mais si, en fait ! Répétons-leur que le sans-papiérisme est une des armes de la ruine sociale. Les Mexicains aux États-Unis en instrument d'une volonté d'appauvrissement des travailleurs américains : ce fut un des axes de la politique anti-sociale reagano-clintonienne.

    Encore une fois, l'extrême-gauche se fait la meilleure complice de la terreur libérale qui ne veut ni ordre, ni état, ni règles, ni nation. Écrire cela n'est pas très neuf mais le taire serait une faute sérieuse.

    Vivement la rentrée des classes, néanmoins, pour voir entre Bastille et Nation notre chère Laurence tenir pancarte, hurler cris de guerre et souffler olifan avec les boutonneux de la FIDL et de l'UNEF. Si un photographe passe par là, qu'il n'hésite pas... J'achète... Collector.


    (1)L'extrême-gauche aime les classes biberon, qui le lui rendent bien tant elles voient là un moyen de monter en politique. Le PS est une pouponnière d'étudiants médiocres ayant réussi par le syndicalisme...