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ultra-libéralisme

  • L'enfance, ou l'esprit consommateur

    Le magazine Clés se veut, nous dit-on, une "parole différente" faisant "un pari sur l'intelligence du lecteur". C'est déjà tout un programme que d'afficher une telle prétention... Je veux dire : d'en faire une sorte d'outil marketing. Passons : il faut bien que la mare journaleuse se rassure comme elle peut (1).

    Puisqu'il faut être décalé, novateur et un tantinet iconoclaste, la dernière livraison de ce torche-cul est en soi une merveille dans son seul titre : Pourquoi devenir adulte ? Si un tel titre ne relève pas de la flatterie doucereuse autour du complexe de Peter Pan, dont on fait aujourd'hui le fondement même de l'intelligence : soyons d'éternels enfants car en cet esprit jeune et vif est la vérité d'une vie riche et merveilleuse ; renonçons au sérieux et cherchons à nous amuser ; faisons les choses à l'instinct ; crachons ensemble sur la moindre trace de rationalité ; célébrons ensemble (tout doit se faire ensemble) la foire au ressenti, au fun et au feeling..., oui, si ce titre n'est pas du racolage, je n'y entends mie à l'époque.

    Pourquoi devenir adulte ? La question mérite-t-elle d'être posée ? L'accroche du magazine sur son site internet est éclairant :

    "Responsabilités, chômage, autorité… l’adulte n’est-il qu’un rabat-joie rongé par les soucis ? Ou, au contraire, celui qui peut enfin réaliser ses rêves, décider de sa vie ? CLES a enquêté dans “le monde des grands” et l’assure : personne n’est jamais vraiment adulte."

    J'aime particulièrement ce "monde des grands", dont on doit, logiquement (j'entends : si on fait un tant soit peu d'analyse sémantique), exclure les auteurs de la revue. Terrible régression infantile, incroyable niaiserie pour aboutir à ce Graal psycho-sociologique : "personne n'est jamais vraiment adulte". On s'en doutait ! Mais le problème n'est pas là.

    La question posée renvoie en fait à deux problématiques. La première, qui la rend vaine, correspond à une réalité inscrite dans la loi de la nature et de l'organisation sociale. Le devenir adulte n'est pas un désir (ou un refus) mais un principe auquel je ne peux me soustraire. À moins de considérer que l'adulte est en soi une tare. Pourquoi pas ? Il faut alors se poser une question fondamentale sur l'"être-humain" : notre évolution individuelle n'a aucune finalité dans l'ordre de la maturité. Notre transformation est un aléatoire que l'on peut récuser sans autre forme de procès. On comprend aisément la faiblesse (la débilité, étymologiquement) du raisonnement. Nous devenons adultes, que nous le voulions ou pas.

    Mais si ce magazine en vient à poser la question, c'est-à-dire à (faire) croire qu'il y a là matière à discussion, c'est que (deuxième problématique) les dérives post-modernes et ultra-libérales (l'une ne va pas sans l'autre) produisent, mieux : appellent cette évolution qui fait de l'adulte un sujet de discussion et, d'une certaine manière, un repoussoir. L'"être-enfant" n'est plus, dans notre contemporanéité, une situation transitoire, un stade premier de l'évolution, mais une finalité. L'enfant est une invention sans cesse redéfinie, de plus en plus décomposée : petit enfant, enfant, pré-adolescent, adolescent, post-adolescent, adulescent,..., selon des lois qui n'ont rien à voir avec la composition intellectuelle du sujet mais selon des normes marketing, dans un cadre qui a très vite considéré l'enfant comme une cible économique et comme un prescripteur efficace et fidèle. Consommateur (enfant) un jour, consommateur toujours.

    Dès lors, la bêtise (au premier degré) du magazine Clés peut aussi s'interpréter comme un indice (ou un symptôme) de ce qui se trame dans les structures profondes de la sociabilité actuelle. Poser la question "Pourquoi devenir adulte ?" signe l'attaque incessante qui est faite à la raison, face à un univers qui promeut, sous toutes ses formes, l'exaltation sensible et le credo égocentré du sentiment. Derrière l'absurde premier se terre la charge contre les résistances à cette ouverture permanente à la nouveauté, à l'innovation et à l'émerveillement consensuel, multi-culturel et consumériste indispensable au bon fonctionnement de cette terrifiante actualité du sujet dans son rôle principal de soumis au(x) marché(s).

    C'est sous cet angle que la bêtise de Clés nous incite à relire ces pages fracassantes de Michel Clouscard qui, en 1981, au moment où la gauche accède au pouvoir écrit Le Capitalisme de la séduction, pages dont je tire ce court extrait (2):

    "De l'enfance à l'adolescence, de celle-ci à l'âge adulte.

    L'enfant doit être un pseudo-adulte. L'adolescent infantile. Et l'adulte un éternel adolescent. Tel est le processus de l'infantilisation d'une société : faire de l'immaturité un adulte irresponsable. Par la médiation de l'adolescence, d'une contestation qui n'est que voie d'accès à la consommation mondaine. Pour cela, produire un enfant à la coule, un usager averti et difficile. Écarter de l'éducation les conduites d'apprentissage du procès de production. Ainsi que toutes les valeurs qui s'y rattachent. Ne proposer que les conduites de consommation ludique et marginale, libidinale.

    Pour que l'adolescent reconduise cet univers ludique dans la société adulte. En tant qu'immaturation devenue irresponsabilité civique. Mais, nous l'avons vu, irresponsabilité prise en charge par le système : irresponsabilité programmée du consommateur, lequel ne fait qu'accomplir le plan du néo-capitalisme qui conquiert ainsi un immense et nouveau marché."

    Vu ainsi, on se dit que l'évolution contemporaine est une apocalypse majeure, et Clouscard une intelligence analytique autrement plus saisissante qu'Ariel Wizman dont Clés demande les lumières et qui pontifie en ces termes :

    "J’avoue que je me sens coupable d’être adulte. 

    L’adulte est celui qui se préoccupe du lendemain. Cela alourdit tout et il est obligé de l’assumer : gagner de l’argent, payer son loyer, ses impôts… un tas de choses qui le tirent vers le bas. L’enfant est plus proche de la source originelle, il est habité par une formidable énergie, qui le pousse vers l’avant quoi qu’il arrive."

    On a là un bel exemple du crétinisme glorieux dont l'esprit Canal Plus est le sommet. C'est, me semble-t-il, une raison pour ne pas acheter ce magazine ou si c'est déjà fait, lecteur, de s'en servir pour emballer les épluchures...  

     

    (1)Il est vrai que les directeurs de la publication sont Jean-Louis et Perla Servan-Schreiber. C'est dans les vieux pots qu'on fait le meilleur brouet, et on doit à la famille Servan-Schreiber des aigles de la pensée politique et médiatique (j'accole les deux adjectifs mais c'est redondant tout cela). Il n'est donc pas surprenant que cela sente le recuit, le faussement impertinent et la discutaillerie. 

    (2)Ouvrage dont le sous-titre est lui aussi éclairant et prémonitoire : critique de la social-démocratie libertaire, préfigurant, entre autres, les attaques de Jean-Claude Michéa.

     

  • Le bon juif et le mauvais juif

    L'altercation médiatisée entre Léa Salamé et Éric Zemmour, naguère chien et chat sur I-tele, devrait n'être considérée que comme la énième mise en scène des pseudo oppositions qui sont le fond de commerce d'un système qui s'amusent des fausses singularisations. il faut, sur ce point, rappeler quelle perte de temps et quel cautionnement constitue le fait même de regarder le cirque animé par l'idiot satisfait de Ruquier. Mais le problème, cette fois, est ailleurs, et bien plus terrible.

    C'est bien le paradoxe de la bêtise qui fonctionne, dans ses formulations les plus hasardeuses en anti-matière d'où surgit une perle, la parfaite expression de ce qu'elle peut être, au delà de sa nature même : un concentré de haine et de mépris. Telle est l'essence de la saillie de Salamé (1). Elle s'indigne (peut-elle plus...) que dans Le Suicide français, Éric Zemmour prenne ses distances avec la lecture imposée depuis le livre de Robert Paxton sur la période de l'Occupation (2). Elle soupçonne son (ancien ?) camarade de sombrer dans le révisionnisme classique et d'avoir des complaisances pétainistes quand celui-ci expose que la réalité historique est infiniment plus complexe et que l'analyse paxtonienne est un des fondements de la nouvelle religion française de l'éternelle (désormais...) culpabilité dont la doxa gauchiste, politiquement correcte et moraliste fait son point de doctrine cardinal. Salamé est à l'instar de bien d'autres une terroriste du repentir, une passionaria gaucho-bobo du procès européen. Elle se veut une conscience morale, mais elle a un inconscient qui pue.

    En effet, faute de pouvoir argumenter sur le fond, ce qui requiert une culture historique dont elle est visiblement dépourvue (3), elle finit par attaquer Zemmour dans ce qu'elle pose de facto comme l'essence de son être (à lui). Le passage mérite d'être recopié sans erreur :

    "Moi je note parfois chez vous que vous aimez tellement la France, vous voulez tellement, vous le juif, faire plus goy que goy, plus Français que Français, [...]"

    L'attaque est franche, nette ; elle sonne comme une sentence. Le fond explose, les intestins se lâchent. C'est aussi nauséabond que le Durafour crématoire lepéniste. il y a d'ailleurs un petit malaise sur le plateau et Zemmour relève que s'il avait l'esprit procédurier, la Salamé pourrait se manger un procès (4)

    Que vient-elle de dire, en effet ? Deux choses. 

    1-Le plus évident tient dans l'opposition entre juif et français, entre le Juif et le Français, puisque Zemmour ne serait que dans l'imitation superlative du second. Elle reproche à son confrère de singer le Français, d'être, au fond, comme ces born-again ou ces convertis radicaux (5). Zemmour oublie d'où il vient et c'est une faute majeure. Salamé essentialise l'être non dans son devenir (il n'y a pas de chemin possible, de construction crédible de soi) mais dans son origine. Elle reprend le vocabulaire (le mot "goy" en atteste) d'une altérité discriminante et sélective. Son argumentaire se nourrit d'une conception figée, normative et pure de l'être qui ne pourrait, pire : ne devrait, échapper à une naturalité sans faille, sans défaut, quasi génétique. Être français, c'est abandonner le profond. Cette manière de répondre à Zemmour, en le retranchant d'une communauté politique au profit d'une identité ethnicisée sidère. il faillit d'oublier son antériorité qui rendrait factice ou ridicule son "être-français". Tout son engagement français est une trahison, une implantation grotesque. À croire que Zemmour, dans son amour hexagonal, est traître au père. Il a bien raison de répondre que Salamé fait de la psycho-analyse de bazar. Il aurait dû ajouter qu'elle fait aussi de la politique de comptoir.

    Cette manière d'invectiver l'autre en lui demandant de se ressaisir définit assez bien le mépris de la bien-pensance pour la nation et le primat à peine déguisé du religieux en tant qu'essence sur le politique. La ferveur nationale de Zemmour est une aberration, de ce point de vue, une quasi pathologie. Pour parodier Montesquieu : "comment peut-on être Français ?".

    Derrière tout cela, il y la réactivation d'une opposition radicale entre la nation, assimilée à une prison spatiale et intellectuelle, et un idéal cosmopolite dont la doxa se prévaut à travers, entre autres, les divers nominations où le mot "monde" sert à tout : citoyen du monde, alter-mondialisme, littérature-monde. Cette aphasie lexicale est à la mesure du désastre conceptuel qu'elle symbolise en partie. En clair, Zemmour n'est pas assez ouvert. Il ne peut pas l'être puisque Français et fier de l'être. Il n'est pas assez juif...

    2-Ce dernier constat ouvre sur une seconde lecture, plus honteuse pour Salamé que la première. Le juif Zemmour est un traître à l'esprit, à l'esprit juif. Mais à quel esprit ? Sur ce point, il ne faut pas se leurrer. Même si le sujet visible porte sur la question de l'Occupation, de Pétain, de la collaboration, des rafles, le regret de Salamé renvoie à une problématique bien plus sournoise. 

    Rappelons au préalable la nature contradictoire du procès classique fait aux juifs. Ils sont, d'un côté, une sorte de secte, toujours entre eux, avec un pouvoir immense. C'est le fantasme de l'Internationale juive, dont se nourrissent les discours de l'extrême-droite et de l'extrême-gauche (6). D'un autre côté, beaucoup leur reprochent de se fondre dans l'espace qui les accueille. Le juif est un être magique : à la fois trop lui-même, trop différent, et trop semblable. De là, les discours contradictoires, qui trouvent leur écho dans les considérations physiques : un juif se reconnaît à l'œil... surtout quand il porte une étoile jaune.

    Cette dialectique de l'identification peut, en fait, se rabattre sur une appréciation où il faut intégrer une dimension sociale, économique et politique. Pour ce faire, il faut poser que le juif n'existe pas, sinon dans une acception généralisante dont se sert un certain nombre de juifs à qui la parole est donnée et qui la confisque à dessein (7). Si le juif est une fiction construite, les juifs, eux, sont une réalité et bien loin d'une communauté une ils sont des hommes et des femmes aux trajectoires uniques et hétérogènes. Au juif riche et cosmopolite répond aussi le juif modeste et "sédentaire".

    C'est sur ce point que Salamé attaque insidieusement Zemmour. il est un mauvais juif parce qu'il ne défend pas la représentation mondialisé dont l'idéal s'inscrit dans les aéroports, les hôtels de luxe, l'investissement, la financiarisation, les mouvements de capitaux,... Il n'est pas le juif devenu paragon de l'ère ultra-libérale. Cette version golden boy, d'une errance cette fois dorée, qui réunit les élites mondialisées. Son mépris pour Zemmour est en fait celui du moderne (forcément moderne) vis-à-vis de l'ancien, du grand pour le petit. Salamé est fille de ministre libanais. Elle est le pur produit de classe d'un pouvoir qui peut/veut s'adapter à toutes les situations. Elle appartient à cette classe que les guerres touchent moins, comme furent moins touchés, entre 39 et 45, les juifs riches que le petit juif. 

    Le mépris de Salamé n'est pas au propre antisémite, parce que dans son réflexe pseudo-dialectique, sa vision du juif n'est pas une mais conditionnée par une appréciation socio-économique nourrie de tout ce qui fait aujourd'hui le lit de l'ultra-libéralisme : la haine de la nation, de l'enracinement, de la tradition, de l'héritage, de la frontière...

    En traitant Zemmour de "goy", Salamé n'insulte pas seulement un petit juif ; elle fait le procès du pays qui est le mien, le nôtre, dont l'histoire fut parfois peu glorieuse, certes, mais qui nous construit. Elle trace une ligne qui dépasse effectivement les identités classiques. Elle dit le bon et le mauvais, le bon Français, qui doit s'oublier, le mauvais Français qui ne veut pas abandonner son passé (8). Elle doit regarder avec hauteur les gens de peu qui aiment la France, sa culture, ses paysages, sa langue, son histoire. Des gens de peu, bien sûr, dont l'attachement national vient d'ailleurs, pour partie, du fait qu'ils sont nés pauvres, qu'ils doivent à ce pays de vivre mieux, de vivre libres. Des médiocres (au sens du XVIIe siècle) qui ne connaissent rien des couloirs ministériels, des médiocres pour qui les frontières sont des protections, les lois sociales des garanties, la culture historique un moyen d'émancipation. Tout ce que le discours de Salamé, à travers Zemmour, essaie d'avilir.

    En vain...

    (1)Idiote qui fit un jour "péter le décolleté", selon ses propres mots. Tout commentaire passerait pour sexiste. La loi a vertu, parfois, de protéger n'importe qui...

    (2)Robert Paxton, La France de Vichy, 1973

    (3)L'intelligence n'est pas une promesse. C'est un fait qui se doit de répondre à la charge de la preuve. Mais il est vrai que l'époque contemporaine a le goût des grands esprits cachés, des brillants inconnus ou des surdoués décalés. Le corps enseignant gauchiste voit du potentiel dans n'importe quel crétin. C'est une des formes les plus aiguës du pédagogiques à la Meirieu qui a dévasté l'école nationale.

    (4)Mais Zemmour n'est pas comme Taubira et consort. Il a conscience de sa position médiatique, de son statut privilégié qui l'expose. il a la décence de passer outre, ce qui est infiniment plus intelligent. il a eu suffisamment l'occasion de dénoncer les postures victimaires.

    (5)On attend évidemment de la part de Salamé la même agressivité devant un salafiste ou Tariq Ramadan...

    (6)Il est utile au passage de souligner que l'extrême-droite n'a pas l'exclusive de l'antisémitisme. L'extrême-gauche, au nom d'une haine du capitalisme, est forte en la matière. Elle se retrouve ainsi des accointances profondes avec l'antisémitisme arabo-musulman. C'est toujours un délice de voir se côtoyer dans les couloirs universitaires les gauchos et les voilés, en parade contre la puissance capitalo-judaïque. Le pouvoir en place s'en accommode visiblement assez bien. Il est vrai que le PS recrute beaucoup de ses jeunes cadres chez les anciens Rouges...

    (7)Le modèle français est, on s'en doute, BHL ou Attali.

    (8)Et cette dichotomie du bon et du mauvais Français n'est que la figure inversée du discours lepéniste. Dans les deux cas, il n'est pas de place pour la nuance et l'entre-deux. Dans le premier cas, on fustige la pureté parce qu'il faut n'être de nulle part ; dans le second, on vilipende le métissage parce qu'on veut ignorer l'effort produit à vouloir échapper à sa détermination conceptuelle (qui est toujours une détermination que l'autre vous inflige...)

     

  • Sainte Laurence

    Dans l'épisode Leonarda, sur lequel il n'est pas nécessaire d'épiloguer sur le plan strictement politique : le normal président a tout dit de son envergure ectoplasmique, une anecdote n'a pas fait la moindre vague. C'est le cri twitté d'indignation de Laurence Parisot venant au secours de la collégienne.

    Un tel humanisme est réjouissant, quand on connaît le goût ultralibéral de la reine-mère du MEDEF, toujours prompte à vanter la liberté, c'est-à-dire la déréglementation, l'adaptation des effectifs, la course au profit et au détricotage social. Elle, si près de ses sous, se fait soudain le chantre des coûts sociaux indus. Ne souffrant pas les chômeurs, elle brandit le poing pour des clandestins.

    Ne faisons pas l'affront aux gazouilleurs gaucho-estudianto-lycéens (1) de leur demander comment ils vivent un tel ralliement à leurs slogans libertaires.

    Mais si, en fait ! Répétons-leur que le sans-papiérisme est une des armes de la ruine sociale. Les Mexicains aux États-Unis en instrument d'une volonté d'appauvrissement des travailleurs américains : ce fut un des axes de la politique anti-sociale reagano-clintonienne.

    Encore une fois, l'extrême-gauche se fait la meilleure complice de la terreur libérale qui ne veut ni ordre, ni état, ni règles, ni nation. Écrire cela n'est pas très neuf mais le taire serait une faute sérieuse.

    Vivement la rentrée des classes, néanmoins, pour voir entre Bastille et Nation notre chère Laurence tenir pancarte, hurler cris de guerre et souffler olifan avec les boutonneux de la FIDL et de l'UNEF. Si un photographe passe par là, qu'il n'hésite pas... J'achète... Collector.


    (1)L'extrême-gauche aime les classes biberon, qui le lui rendent bien tant elles voient là un moyen de monter en politique. Le PS est une pouponnière d'étudiants médiocres ayant réussi par le syndicalisme...