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ukraine

  • Nimby (II)

    La contradiction gouvernementale à propos des prétendants djihadistes hexagonaux alors même qu'on soutient les mouvements luttant contre Bachar Al-Assad s'illustre aussi dans un autre espace politique, à l'Est, dans l'affaire ukrainienne, avec une semblable vulgarité nauséabonde. 

    Les mêmes qui nous bassinent jour après jour sur le danger fasciste de Marion Le Pen, sur l'anti-républicanisme des électeurs frontistes, sur les réacs cathos et tout le toutim, les mêmes se félicitent des événements de Kiev et du reversement de Ianoukovych et de la montée au pouvoir de mouvements d'extrême-droite néo-nazis, comme Svoboda, lesquels feraient passer Le Pen et consorts pour des centristes. Il faut croire que, là encore, ce qui ne vaut pas pour nous peut servir chez les Ukrainiens. Cela satisfait le grotesque Fabius et le gouvernement qu'il représente.

    Deux explications possibles :

    1-l'agitation autour de l'extrême-droite française est une vaste fumisterie.

    2-la soumission aux diktats américains est telle que la gauche française est prête à tout accepter, même les pires ignominies de ceux qui regrettent le IIIe Reich.

    Le gouvernement prouve là qu'ils ne détestent pas autant qu'il le dit les chemises brunes. Mais il faut dire qu'il existe une tradition historique : le fascisme a partie liée avec la gauche. 

    En attendant, on pourra lire le billet de Bertrand Redonnet qui, aux confins de la Pologne, éclaire notre lanterne.

    On lira aussi le papier de Pascal Riché dont la médiocrité intellectuelle réussit un exploit délicieux : en voulant tordre le cou à l'idée que l'extrême-droite ukrainienne s'installe, il ne fait que renforcer cette évidence...