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Bidon

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Des barils. Important, les barils. D'eux s'élève tout un univers d'énergie,  de force et de mouvement. Sans eux, rien n'est possible, et surtout pas l'illusion du politique. Des barils à perte de vue, jusqu'à la dernière goutte de l'or noir et que nous finissions sur le côté, dans le fossé ou dans la tombe, après nous être battus, entretués, massacrés pour eux. Des barils qui font les terrasses chauffées l'hiver, les pare-choc chromés et les belles fortunes, à Miami, Ryad ou ailleurs. 

Les barils, pour le brasero des pauvres ou les pots de fleurs de fortune. On peut faire tout un monde à partir de là, sans qu'on sache vraiment où on arrivera, si toutefois il y a un port, quelque part, un havre.

Des barils, raffinage et stockage à Rotterdam, complexe futuriste et raffinement à Doha ou Dubaï, et entre les deux, des étendues de misère.

158,9873 litres... La précision symptomatique de la virgule, à l'infini de sa multiplication, en cuve, en tankers, en tuyauteries courant dans le sable ou la steppe. Des barils sous la terre, sur mer, sous la mer,

et nous, à guetter le pic de Hubbert, comme une raréfaction de notre être...

 


 

Photo : Lowell Georgia/National Geographic/Getty Images

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