usual suspects

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Plût au ciel...

 

FASTENAEKEN6.jpg

 

Voir la nuit. Écouter la nuit (ou, dans un autre registre : voir, la nuit, écouter, la nuit).

Le jour est toujours une présence facile.

Écrire la nuit, ou rêvasser. Un peu de tension court dans l'esprit à cause du silence. Tu sens une ivresse dans la stagnation. Rien n'est immobile mais le mouvement n'a pas de gradation. Tout surgit. D'un coup. Ce qui n'était pas là vient frapper au carreau, ou passe à hauteur de ta tête.

Lire la nuit, ou même ne rien faire : le temps se vidange, et, comme seul repère, tu comptes les fenêtres qui s'éteignent (et peu importe qu'elles soient encore ouvertes, ou fermées...), comme de l'alcool on finit par renoncer à la part des anges...

 

 Photo : Gilbert Fastenaekens

Les commentaires sont fermés.