Ce ne sont pas les récits des fantoches enqueutés nous gouvernant qui affligent. Chaque époque a ses turpitudes. On ne leur demande pas d'être des saints ou des nonnes (1). Le privé a ses droits et la vertu est trop souvent une pose. Mais, par l'ampleur que prennent ces bavasseries d'alcôves et ce romanesque puéril et photographié en guise, quasi, de politique, nous sommes doublement insultés : de se sentir méprisés, de les savoir insignifiants tapageurs.
(1)Encore faudrait-il, de toute manière, qu'ils eussent la culture afférante et le sens du sacré. Le jugement putassier en faveur des Femen qui ne les indigne pas prouve le contraire. Ils sont sans doute trop occupés.