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Il n'y a rien à dire, ou si peu. Parce qu'on pourrait en écrire sur ce désastre à n'en plus pouvoir. Ce ne sont pas les mots qui manquent, ni la place, ni le temps mais tout ce qui a déjà été écrit, ou dit, avec force circonlocutions, euphémismes et souci de dignité.

Dans le fond, ils meurent une deuxième fois, presque dans l'insignifiance. Ce n'est pas ce que l'on croit, disent ici ou là des responsables qui veulent sauver peau et postes. Il faut se recueillir et être convaincu qu'ils n'auraient pas aimé qu'on récupère leur disparition, ajoutent-ils.

Tout est propre et digne : l'effroi, le chagrin, le partage, les hommages, dans un ordonnancement qu'on a déjà connu, qui nous rappelle ceux morts pour rien, parce qu'on n'a pas entendu de quoi ils mourraient, pour quoi ils finissaient en poussières ou en cendres.

C'est net et précis. Le passage à autre chose se fait insensiblement. La vie, dit-on, l'inexpugnable envie de vivre. Ou de se détourner. On a fait un mauvais rêve mais déjà le petit matin s'imprime sur la fenêtre.

Rien à ajouter. Rien. Exactement le dernier mot qu'on répond à l'uniforme qui prend votre déposition au sujet de cette effraction durant votre absence...

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