Ainsi donc, des récits. Ce que nous sommes. Une somme de textes, recollés. Tel est le fil de notre bataille pour emporter le quotidien. Textes, tissus. Nous nous habillons de chaque histoire jusqu'à l'accroc, qui la rend définitive ou insoluble, voire définitivement insoluble.
Ce sont nos vêtures de l'intérieur, des quasi voilures grâce auxquelles nous poussons plus loin l'illusion inséparable de la vie.
Tout récit est un déchirement de soi et une belle audace qui nous dévore.
Photo : Philippe Nauher