Certains pensent que les compositeurs contemporains (disons après 1945...) sont ennuyeux, outrageusement cérébraux et prétentieux. Sans doute, pour beaucoup... On en parle plus qu'on ne les écoute (le meilleur de Boulez, c'est quand même quand il dirige Mahler ou Debussy).
Ennuyeux, disions-nous. Pas Schnittke qui, malgré les vicissitudes de l'existence et une santé qui en eût abattu plus d'un, savait être d'une drôlerie magique, d'un élan rappelant parfois les poétiques errances de la caméra fellinienne. Ainsi cette morceau s'intitulant Clowns und kinder. Des clowns et des enfants.
Ce que nous ne serons jamais et ce que nous ne sommes plus...