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La première phrase

"Un jour, j'ai fait les courses pour quelqu'un qui n'avait même pas faim".

Cette phrase est l'initiale qu'une mienne connaissance envisageait pour une nouvelle (un roman ?) qu'elle n'a pour l'heure jamais écrite. Quand elle l'avait évoquée, je l'avais trouvée fulgurante, et hier, elle (la phrase) m'a traversé l'esprit, sans que je sache ce qu'elle venait faire là, ce qu'elle venait bousculer, en plein après-midi, bien loin des heures de la digestion. Je ne sais pourquoi elle me plaît, pourquoi je n'essaie pas de m'en servir désormais. 

En fait, il y a bien des choses, des rencontres, des disparitions, des absences et des retours, des silences et de longs monologues, des lambeaux et des boîtes enrubannées, dont nous ne savons que faire, sans jamais vouloir nous en débarrasser...

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