Il n’arrivait pas à trouver le sommeil. Il tournait et virait, dans un râle chagrin continu. Il lui a tendu la main pour le calmer et l’enfant s’est amusé avec ses doigts. Puis il a trouvé sa position. Un temps, son petit poing s’est lové dans sa paume, avant de remonter doucement et de s’ouvrir à la hauteur de son poignet, dans la face interne, là où bat le pouls. L’enfant a ouvert les yeux ; il avait l’air de mesurer avec sérieux le rythme cardiaque du père. Il a souri comme si ce qu’il entendait, d’interne en interne, l’avait rassuré, et il a trouvé le sommeil…