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à prendre

  • Miossec...

    est né un 24 décembre à Brest.

    C'est le dernier chanteur français qui ait attiré mon attention, au temps où il enregistrait Boire (1995) et Baiser (1997), À prendre (1998) (1). Après, l'histoire n'a plus la même saveur. Une chanson ou deux par album, pas plus. Tout chez lui est dans le phrasé (et peu importe qu'il ne sache pas chanter. Quel(le) chanteur(se) de pop peut de toute manière se comparer à celui ou celle qui chante Wagner ou Mozart ?) et l'âpreté de ce qu'il raconte (âpreté qui n'a rien à voir avec une quelconque noirceur du monde).Tout y passe : la fidélité, l'infidélité, l'alcool, le désir homosexuel refoulé, la panne sexuelle, la séparation, le minable sportif amateur, les illusions politiques...

    Comme c'est son anniversaire et que ma bretonitude (pour parler le Ségolène) est exacerbée, il y aura deux chansons. Crachons veux-tu bien (Boire) et Désolé pour la poussière (1964).

     


     

    (1)Je mets évidemment à part Fantaisie militaire (1998) et L'Imprudence (2002) de Bashung. Quant à ce qu'il reste de la chanson française (de Calogero à Sansévérino en passant par le pitoyable Bénabar,  n'en parlons pas. Les filles ne sont pas mieux : Camille, Jeanne Chérhal ou Olivia Ruiz :  trois minutes pour comprendre qu'il n'y a pas même chez elles le plaisir de la futilité.). Tout cela, c'est poubelle.