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bande dessinée

  • Ruines

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    Il se pourrait qu'un jour, l'anagramme du Louvre développé par le dessinateur Marc-Antoine Matthieu (1), le Révolu, redistribution ruineuse : le musée comme pétrification absolue, que cette anagramme ait force de loi. Le lieu ne contiendra pas seulement les restes du temps mais aussi les poussières du sens qu'on voulait lui assigner, et plus encore : les restes du sens de ce qu'il contenait.

    Révolus, déjà, la brûlante contemplation de la beauté, le silence, la sacralité. À venir la révolution (c'est-à-dire la révocation) des Dieux, de tous les Dieux qui acceptèrent d'être peints, qui présidèrent à l'élévation des déesses, des envoyés gracieux, des archanges et des vierges, des héros et des martyrs, des passions tragiques et des sacrifices édifiants.

    Le révolu, pour ne pas écrire le banni. L'art ne sera plus l'obscur, le mystérieux, mais le rebut de ce qu'on appellera alors l'obscurantisme.

    Il se pourrait qu'un jour on se reprenne à brûler des œuvres, des tableaux, quand il ne sera de Dieu que le grand Architecte de l'univers ou qu'il ne sera de Dieu que Dieu. La haine des iconoclastes... Les détours de l'aveuglement sont souvent sans appel. Vinci, Caravage ou Titien, d'autres encore, se croyaient au-dessus des vicissitudes du monde, non par vanité, mais convaincus qu'ils étaient que l'œuvre spirituelle, cette figure qui sort du marbre déjà inscrite dans le marbre, pour reprendre les mots de Michel Ange, toucherait, imparable, et éternelle, l'œil et l'âme de son contemplateur.

    Ils avaient tort.

     

    (1)Marc-Antoine Matthieu, Les sous-sol du Révolu, éditions Futoropolis, 2006

  • Marianne affranchie

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    Voilà le nouveau timbre, la nouvelle Marianne. Il paraît que les deux prétentieux qui ont leur nom en bas à gauche se sont inspirés d'une Femen. Autant dire le cri de l'hypermodernité. Et si vous ne comprenez pas, c'est que vous êtes dépassés...

    Esthétiquement, ce visage rappelle au mieux les héroïnes de Roy Lichtenstein, le cheveu un peu fou, l'œil sensuel, la lèvre pulpeuse.

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    Mais c'est pour le versant pop art, tendance "j'ai des références". Parce qu'au pire (mais est-ce le pire, d'ailleurs), incidemment, on pense à la bd plus ou moins érotique et tant qu'à faire autant lire (ou relire...) les œuvres de Milo Manara, dont les femmes sont infiniment plus belles...

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  • Publication -Lord Arthur Savile (II)

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    Aujourd'hui, sur le site des éditions Roymodus, deux planches inédites de Marc Salet ainsi qu'un texte de moi sur l'écriture des dialogues.

  • Publication -Lord Arthur Savile


     

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    Arthur Savile arrive au bout de son chemin.

    Sortie en librairie le 1er novembre

     (le jour des morts, cela ne s'invente pas)... En attendant, un avant-goût dans ce clip. La musique est empruntée à  Metaharmoniks (que nous remercions pour son accord.) et sur le site de l'éditeur les dix premières planches de la BD (avec, entre temps, quelques modifications...).

    http://www.youtube.com/watch?v=yrNhdWX8XaQ

    http://www.dailymotion.com/video/xt37oe_le-crime-de-lord-arthur-savile-marc-salet-philippe-nauher-oscar-wilde-roymodus_creation


     

  • Lord Arthur Savile...

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    Marc Salet dessine. La couverture de cet opus donne une idée de son talent. C'est un ami. Grand est le plaisir d'avoir travaillé avec lui, malgré les aléas et la distance, parfois. L'enthousiasme de Roymodus a fait le reste. Le Crime de Lord Arthur Savile paraîtra à l'automne...




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