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laïcité

  • Florilège hebdomadaire

    Le roi de Macroncéphalie a expliqué aux Français qu'ils étaient en partie responsables des attentats qui ont atteint leur pays. "Le terreau sur lequel les terroristes ont réussi à nourrir la violence, à détourner quelques individus, c'est celui de la défiance". Voilà qui méritait d'être dit. Il est vrai que l'islamisme ne touche que le territoire hexagonal : Jemaah Islamiyah en Indonésie, Boko Haram au Nigéria, Les chebabs somaliens, les Talibans afghans, Al-Qaïda, Abou Sayyaf aux Philippines, et j'en passe, tout cela n'existe sans doute pas pour lui. À moins que les susdits Français ne soient eux-mêmes responsables de toutes les dérives de l'islam, ne serait-ce que parce qu'ils n'ont pas su l'empêcher...

    Le roitelet de Bordeaux veut maintenant "écraser Daech". Il ne dirige rien, sinon sa mairie. Peu importe : il parle, il donne le cap, se place en sage et en responsable, oubliant seulement que tout ce qu'il dit depuis une semaine est à l'opposé de tout ce qu'il disait jusqu'alors. Il oublie seulement que pour sa redécouverte de Bachar Al-Assad, il a dû prendre des cours de géo-politique chez Marine Le Pen. Il ne chute pas de très haut, néanmoins, vu qu'il a toujours volé très bas (quand c'est Chirac qui fait de vous "le meilleur d'entre nous"...)

    François Baroin, le Harry Potter de la politique, qui n'a pas réussi à finir premier ministre et s'est dès lors replié sur la suffisance double : municipale et sénatoriale, comme un Prudhomme weight watcher, dirige l'association des maires de France et décrète que l'urgence est à l'interdiction des crèches municipales, pour cause de laïcité, laquelle laïcité n'est que le cache-misère d'un anti-catholicisme maçonnique. Mais quand on se rappelle qui était son père dans la hiérarchie de la règle et du compas, on ne s'étonne pas. Ce triste sire ouvrait moins sa gueule quand la mairie de Paris fêtait la fin du ramadan. Je ne doute pas qu'il demandera l'intervention policière contre les résistants.

    Le normal président, sérieux comme Forrest Gump, demande aux Français de hisser les couleurs nationales, ce vendredi, en hommage aux victimes. Rien de moins : le fossoyeur de la Nation, le collaborateur d'un coup d'Etat permanent, depuis le contournement du réferendum de 2005, vient donner aux citoyens des leçons d'humanité et de patriotisme. Ce drapeau qu'il a réussi à ridiculiser jusque dans la photo officielle qui trône dans les mairies (là où les crèches sont à proscrire...), il voudrait que les hommes et les femmes de ce pays s'en drapent pour qu'il puisse lui pavoiser sur la misère des victimes. Ce sera sans moi ; j'aime trop mon pays et comme disait de Gaulle : "je me suis toujours fait une certaine idée de la France".

    On aura compris : si la violence et la terreur augmentent, la bêtise n'est pas en reste. Il va falloir que la résistance s'organise, et d'une manière autrement plus musclée dans les têtes. Si la France doit s'en sortir, c'est d'abord par une reprise en main de sa destinée, de son histoire, de son passé, de sa religion, de sa culture. Pour parodier Poutine, cela suppose qu'on poursuive la connerie jusque dans les chiottes. Peu ragoûtant mais nécessaire.

     

  • Le ridicule...

     

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    Le ridicule sénateur-révolutionnaire Mélenchon continue de se confire dans sa bêtise et dans le rôle grotesque de penseur alternatif. La dernière de ses saillies creuses concerne la présence du premier ministre français pour la messe d'intronisation du pape François. "La république n'a rien à faire au Vatican".

    Il oublie sans doute qu'il s'agit d'un rapport d'État à État, selon les accords de Latran établis en 1929. Mélenchon ne peut donc fonder sa contestation sur une compromission de la France laïque avec une religion quelconque, en l'espèce la religion catholique. S'il le fait, c'est en considérant l'esprit même qui organise le Vatican comme état religion, comme théocratie.

    Théocraties, et je l'écris au pluriel, devant lesquelles on aimerait qu'il s'insurge systématiquement, demandant sans doute qu'on rappelle les ambassadeurs français installés dans des pays où la religion est ou devient le vecteur majeur de la vie civile.

    On aimerait qu'il s'agite, autant que pour le pape, devant la république islamique d'Iran, devant le furieux Ahmadinejab, grand antisémite devant l'Éternel, grand ami de Chavez qu'il est venu pleurer il y a peu. Chavez, le grand ami de Mélenchon.

    Sa vindicte anti-catholique est devenue tellement caricaturale qu'elle laisserait sourire si elle n'était pas le signe curieux d'une logique plus profonde de ce qu'on appellera les réflexes pavloviens des intellectuels de gauche...